Poèmes d'un auteur du nord-ouest québécois, au Canada. Le site : ecritsdelabitibi.com
samedi 12 janvier 2019
jeudi 27 décembre 2018
Noir
Tristesse sombre
sur le ventre allongé
sur le ventre allongé
dans une mare de larmes
le regard aride
le regard aride
plus qu'une ombre
de moi nulle bribe
de moi nulle bribe
un sourire rongé
comme seule arme
comme seule arme
fixe la vie
attends
attends
ô je suis 
mais sans
âme
ni cœur...
ni cœur...
samedi 24 novembre 2018
Au combat...
Ô combat !
 
Si on te blesse
Et tu es au sol
Et tu es au sol
Si bas, aussi bas
Sans parole
Et plus rien
Sans plus.
Oh ! Tu es là
Et tu te rues
Au combat
Et tu te rues
Au combat
Tu te dresses
Spartiate !
Pour les tiens !
Soldat.
 
Vas au combat
Et blesse, blesse...
Et blesse, blesse...
mercredi 24 octobre 2018
De neige vêtu...
Tombe la neige
De blanc, tu m'habilles
Oh, oh, oh! Flocons légers
Immaculés, ils brillent
Sur moi se déposent
Se pose et repose la neige
Et me revêt de lumière
Étincelle ma vie
Tombe la neige
Un moment sur moi
Dans mon blanc pays
Sur un belvédère
Au lac Osisko
La neige me repeint
En blanc
En bonhomme, oh !
De neige tombée
Un jour gris d'hiver
Tombe la neige...
 
De blanc, tu m'habilles
Oh, oh, oh! Flocons légers
Immaculés, ils brillent
Sur moi se déposent
Se pose et repose la neige
Et me revêt de lumière
Étincelle ma vie
Tombe la neige
Un moment sur moi
Dans mon blanc pays
Sur un belvédère
Au lac Osisko
La neige me repeint
En blanc
En bonhomme, oh !
De neige tombée
Un jour gris d'hiver
Tombe la neige...
vendredi 8 juin 2018
La poussière du jour
La poussière de l’heure et la cendre du jour
En un brouillard léger flottent au crépuscule.
Un lambeau de soleil au lointain du ciel brûle,
Et l’on voit s’effacer les clochers d’alentour.
La poussière du jour et la cendre de l’heure
Montent, comme au-dessus d’un invisible feu,
Et dans le clair de lune adorablement bleu
Planent au gré du vent dont l’air frais nous effleure.
La poussière de l’heure et la cendre du jour
Retombent sur nos cœurs comme une pluie amère,
Car dans le jour fuyant et dans l’heure éphémère
Combien n’ont-ils pas mis d’espérance et d’amour !
La poussière du jour et la cendre de l’heure
Contiennent nos soupirs, nos vœux et nos chansons ;
À chaque heure envolée, un peu nous périssons,
Et devant cette mort incessante, je pleure
La poussière du jour et la cendre de l’heure...
Lozeau, Albert, « La poussière du jour »,
Le miroir des jours, Montréal,
Imprimerie du Devoir, 1912.
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