jeudi 26 décembre 2019

Toi, la vie...

Toi, la Vie

Ma colère si grande ma révolte si profonde
que j'offrirais mon corps mais non mon âme,
en sacrifice ultime.

En chair à canon, sous les chenilles
Une fleur, une rose rouge ou blanche
Offerte au bout d'une main qui tremble

Une larme pour un sourire
Une mort pour des milliers de vies
Un canon de fusil en vase à fleur

À Tian'anmen, la porte céleste
Un homme petit, frêle. s'offre
Nehru et Gandhi, eux et la paix

Au nom de l'humanité ont parlé
Agis pour nous, pour moi, pour tous
Femme, hommes et enfants, de tristesse

Se sont donnés à la Paix.

Et moi de taire suffisance et outrance
En remerciement de tant de dons
J'offrirais plutôt âme et corps
Tout de suite en sacrifice...

YPB









dimanche 24 novembre 2019

Aux beaux jours

Pour toi, pour nous,
Sans toi, plus rien.
Pour notre bien,
À nous.

D'amour only,
Prendre le pli.
Enlacés, unis,
Restés ainsi.

L'un et l'autre, 
Épris et beaux,
On se vautre,
En amour.

Pour nous, et toi
Surtout pour nous
Pour nous, et moi
Ô beaux jours...

samedi 23 novembre 2019

À toi

Les temps sont sombres
En ces jours allongés
Chrystel, Chrystel

Me peine
Ton départ

Plus qu'une ombre
Tu sèmes

Sourires
En ces jours allongés

Ton départ
Chrystel, Chrystel

Me peine
Ton sourire,  absent.

Je t'aime
Les temps sont sombres
En nous, belle tu es,,,


dimanche 23 juin 2019

François d'Assise


Seigneur, fais de moi
un instrument
de paix!


Là où est la haine, que je mette l'amour.
Là où est l'offense, que je mette le pardon.
Là où est la discorde, que je mette l'union.

Là où est l'erreur, que je mette la vérité.

Là où est le doute, que je mette la foi.

Là où est le désespoir, que je mette l'espérance.

Là où sont les ténèbres, que je mette la lumière.

Là où est la tristesse, que je mette la joie.



                                                                                   Saint-François d'Assise







 

samedi 15 juin 2019

Et j'ai couché dans mon char



J'ai roulé quatre cents milles
Sous un ciel fâché.
Aux limites de la ville
Mon cœur a clenché.

Les gros flashes apparaissent
Dans mon âme égarée,
Les fantômes se dressent
À chaque pouce carré.

Revenir d'exil
Comporte des risques
Comme rentrer une aiguille
Dans un vieux disque.

Y a eu ben du progrès
Ben d'l'asphalte, ainsi d'suite;
J'me demande qui je serais
Si j 'tais resté icitte.

Une peine imbuvable
À qui la faute?
J'étais juste pus capab’
D'la voir avec un autre.

Mais c'est tout oublié
Chu r'dev'nu un homme;
Le ti-cœur pomponné
S'en vient voir ses vieux chums.

Salut les Apaches,
Salut les crottés.
Vous me trouvez le stash
Moi je paye le party.

J'entends la fonderie qui rush;
Pour ceux qui l'savent pas
On y brûle la roche
Et des tonnes de bons gars.

Les grandes cheminées
Éternelles comme l'enfer;
Quand le gaz m'a pogné
Chu v'nu tout à l'envers

Entendez-vous la rumeur,
La loi de la compagnie?
«Il faudra que tu meures
Si tu veux viv’ mon ami».

J'ai poussé mon p'tit change
Dans l'trou du téléphone;
Sentiment étrange
Je r’joins pus personne.

«Time flies» que j'me dis,
M'en vas faire de mon best.
J'ai marché dans la nuit
En cherchant un orchestre.

J'prends ma chambre à Capri
J'aboutis dans la même;
Mêmes brûlures su'l tapis,
Même vue sur la «Main».

Comment dormir dans un lit
Où t'as baisé des anges?
Je sens monter la folie :
Je descends dans le lounge.

Dans la flamme d'un briquet
Un visage intrigant;
C'te gars-là je l'connais,
Bonyeu, mais c'est Satan!

Long time no see
Fait pas chaud là, mets-en.
J'ai passé proche l'embrasser
À force que j'étais content.

Y m'dit: «La gang est splitée,
C'était rien qu'une époque.
Sa valeur est tombée
Comme le prix de la coppe.

Y s'sont tout' fait buster
Un après l'autre;
À la fin y est resté
Moi, mon ombre pis son coat.

Les aut' ont farmé leu' yeules,
Y déclarent à l'impôt.
Nouvelle clientèle
Et musique de robot.

Quand les downs de tes highs
Te défoncent l'intérieur,
Tu t'engages comme bétail :
Pas d'malheur pas d'bonheur.

Y ont vendu l'amour bandé
Pour de la tendresse.
Ils se sont enfermés
Dans la chambre de commerce.

À c’t’heure chu quas'ment tout seul
À fournir à' Plaza
Qu’est c'est que l'monde veulent
Qu’est-ce que la loi veut pas.

A peut v'nir me chercher
Pour m'passer les menottes;
Quarante ans d'liberté
De nos jours, c't'une bonne cut.

Y a personne qui m'encule
J'ai gardé mes bons nerfs;
Comment ça vaut ça, calcule!
Chu déjà millionnaire.

Côté cœur, ben content;
Y du monde su' la ligne.
Quand les chums sont en d'dans
Moi j'm'occupe des darlings.

Tu t'rappelles, ton gros kick,
La belle Rose-Aimée.
M'as t'en pousser une comique;
Moi pis elle c'est steady.»
(Quand y m'a dit ça…)

C'est rentré comme un clou,
Un couteau dans' patate.
La suture a t'nu l'coup:
Well, let's drink to that.

Le jour s'est l’vé sur Rouyn
'ec des gros rayons d'or.
J'ai jasé 'ec mon instinct…
Et j'ai couché dans mon char.





jeudi 28 mars 2019

ELLE

 
 
 
Elle
 
 
Sois doux avec elle
Sois fort pour elle
 
Pour elle, sois ouvert
Avec elle, sois bon
 
Elle est ton égale
Ni plus ni moins
 
Tout pour lui plaire
Rien pour l'ennuyer

 Sois le bel amour
Prends-en bien soin
 
Sois son régal
Son ami toujours...








 

vendredi 18 janvier 2019

Vieillir en beauté et en sagesse


« Ce n'est pas parce que je suis un vieux pommier
que je donne de vieilles pommes. »
                                                              – Félix Leclerc.





Acrylique de Pierre Leduc.  

  
Vieillir en beauté, c’est vieillir avec son cœur,
Sans remords, sans regret, sans regarder l’heure.
Aller de l’avant, arrêter d’avoir peur,
Car à chaque âge se rattache un bonheur.


Vieillir en beauté, c’est vieillir avec son corps,
Le garder sain en dedans, beau en dehors.
Ne jamais abdiquer devant un effort.
L’âge n’a rien à voir avec la mort.


Vieillir en beauté, c’est donner un coup de pouce!
À ceux qui se sentent perdus dans la brousse,
Qui ne croient plus que la vie peut être douce
Et qu’il y a toujours quelqu’un à la rescousse.


Vieillir en beauté, c’est vieillir positivement.
Ne pas pleurer sur ses souvenirs d’antan.
Être fier d’avoir les cheveux blancs,
Car pour être heureux, on a encore le temps.


Vieillir en beauté, c’est vieillir avec amour,
Savoir donner sans rien attendre en retour,
Car où que l’on soit, à l’aube du jour,
Il y a quelqu’un à qui dire bonjour.


Vieillir en beauté, c’est vieillir avec espoir,
Être content de soi en se couchant le soir.
Et lorsque viendra le point de non-recevoir,
Se dire qu’au fond, ce n’est qu’un au revoir!


Félix Leclerc, poète












 

samedi 12 janvier 2019

Une larme au froid

https://www.decrochezcommejamais.com/fr/membres/animal-paquin-enr/348/aventure-et-plein-air/
 
 
 
Une larme au froid
 
 
Oh, être léger comme un flocon
Et voyager au gré des vents
 
Le temps de quelques bons bonds
Un hiver comme ceux d'antan
 
Journée où on ne pense pas à hier
Si belle, douce qu'on entre en prière
 
À la vue de ce beau grand blanc
Tombe le flocon et de joie, fond...
 
 
 
 
                                              YPB