Sur le Mozart elle joue Chopin
Devant eux sa figure est si petite
S'élèvent tous ces sons chagrins
De ce si triste Nocturne qui l'habite
À la lueur d'une faible lumière
Au piano… Forte, même frêle !
Ces douces notes qui fendent l’air
Telles des ailes, oui, telles des ailes !
En cette heure du do dièse mineur
Elle veut faire corps, acharnée
Jusqu’à la toute dernière gamme.
Et j’entends le piano chanter
Sous les doigts de ma dame
Colette, ma douce mère...
Maman
31 décembre 1927 - 19 mars 2014 |
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