samedi 11 mai 2013

Retiens-moi le monde


Retiens-moi le monde. 

Je ne sais si je dois vomir cette vie ou nourrir l'espoir d'un monde meilleur... Sans violence, sans pleurs. Sans le sang, et l'odeur du froid. Cent fois, mille fois plus de bienveillance envers nos frères et nos sœurs. D'humanité, de compassion...

Ah, le monde, j'envie ton indifférence.

Sensible à la cruauté des hommes, à l'injustice qu'ils maintiennent en ces temps nouveaux, j'ai honte de moi, de mes pairs aussi.
Mes pères eux ont-ils été de ceux-là?

Noirceur

 Je persiste malgré tout à croire au triomphe de la bonté, de la justice.  Oui, je voudrais croire que l'humanité est à délaisser l'adolescence, qu'elle s'engage maintenant vers le chemin de la Maturité.

Demain, nous serions toi et moi, reine et roi...
Trop d'humains aujourd'hui encore périssent de maladie, de l'absence d'une nutrition constante, à cause en plus de la méchanceté d'autres hommes, d'autres femmes, d'autres enfants aussi?

Trop d'hommes encore sont inhumains.

Religions, toutes, dénoncez les querelles humaines!
 
Ah, quand seras-tu assez homme, l'homme?

Vide

Malgré cela,  je dis que j'aime ma différence.
Oh! Retiens-moi quand même le monde,
je ne sais si je veux la terre,
de violences, ou souterraine... 

Ah, le monde, j'envie ton indifférence. 
Cette noirceur, cette absence de maturité
Malade, je suis malade : Trop d'hommes encore sont inhumains.
 
Vide

Car je ne sais si je veux cette terre
de violences, ou souterraine...















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