Sème, sème la vie
Que
l'air se raréfie
Même
les sémèmes
Ne
savent plus où ils en sont
Car
l'au delà n'est plus
Que
la lueur d'une vague éphémère
Restreint
la joie, elle ne veut plus
Tristesse
égarée, reprend la rame
Des
idées folles et sans façons
Convient
la joie que l'humour
Ne
peut suffir à ce qui veut nuire
Luire
de mille feux
Rouges
et bleus, rouges et bleus
Ciel
d'hiver et nuages de fer
Craint
la nuit puisqu'elle est belle
Belle
tu es, ma douce soeur
Coeur
d'animal criant sa vaine peine
Au
sein des flots d'un Oubli majestueux
D'ébène
tu étais, dégaine ta fuite
Que
l'on se pare de toutes les étoiles
Seulement
pour finir le soir des lendemains
Sans
fins, sans débuts,
Là
où se baignent les adolescentes
Au
gré des saisons éperdues
De
miel et de venin
D'amour
et de laideur
Parle,
chuchotte, parle, chuchotte
Crie
ta faim
Silence,
je me parle!
Quitte
ou double au casino
Je
perds la boule
À
vouloir dire des choses
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