Lire des vagues de joie
Des plages immenses
Accueillent ton regard
Parfois paisible, souvent fougueux
Au creux de tes soupirs
Des rires hauts, hauts, hauts
Les gueux t'admirent
Car tu ne connais pas d'absences
Car tu ne connais pas d'absences
Sourire à la fois
De tes soubresauts d'amazone
Et ployer sous ta majesté
Tes yeux pers sans fard
Dans nos silences plongent
Se mirent avec le secret plaisir
Des femmes qui savent
Dans nos silences plongent
Se mirent avec le secret plaisir
Des femmes qui savent
D'une marée à l'autre
Danser avec la reine
Au gré des éclatants soleils,
Des lunes pleines de miel.
Des lunes pleines de miel.
Sages et privées d'hypocrisie
Sécrétant tes caresses
Au rythme des saisons lunairesTu te livres nue
Comme le fou et la cour
Plier à tes caprices
Plier à tes caprices
Te soulever aussi aux cieux
Mais demeure indomptable
Face aux crises des hommes
Aux riches et à leurs désirs
Afin seulement de plaire
Aux tumultes intérieurs
Aux tumultes intérieurs
Nos pas te souillent,
Brisent tes reflets passagers
Brisent tes reflets passagers
La cour du fou
Ne peut être vaine
Ne peut être vaine
Ton miroir émeraude
Se couvre de buée tourmentée
Se couvre de buée tourmentée
Que si des pieux en grève
La retiennent de jalousie
La retiennent de jalousie
Au soir, d'or noir bleu nuit
Il suffirait que l'être
Se taise à ton aise
Devienne statue de sable
Se taise à ton aise
Devienne statue de sable
Pour que tu lui souffle tes respects
Alors d'exaspération, il crie
La misère bleue des uns
Comme la noire indifférence des autres
Chuchote tes peines
Calme ton délire
Calme ton délire
Une seconde de vie
Dans l'arène amère...
Dans l'arène amère...
Yves Patrick Beaulieu
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